Après le niveau d’activité soutenu post-Covid sur le marché immobilier dans « l’ancien », l’année 2023 a marqué un coup d’arrêt pour plusieurs raisons :
- Remontée des taux d’intérêt couplé au blocage des prêts par le taux d’usure
- Augmentation continue des prix des biens
- Règlementation accrue liée à la performance énergétique des logements
- L’inflation a réduit le pouvoir d’achat des acquéreurs
Le marché du « neuf » est également à l’arrêt pour les mêmes causes que celles évoquées précédemment auxquelles s’ajoutent :
- La hausse du coût des matériaux post-Covid
- Les contraintes environnementales
- Une pénurie de terrains (loi zéro artificialisation nette)
Du coup, la demande pour le « locatif » explose, mais l’offre reste faible :
- Fiscalité croissante pour les bailleurs
- Règlementation de plus en plus contraignante avec les mises aux normes
Quelques chiffres nationaux :
Environ 870.000 transactions immobilières en 2023 contre 1.100.000 en 2022, soit un recul de 21%.
Environ 900 fermetures d’agences immobilières en 2023 contre 1.200 après la crise de 2008.
En conclusion : Le marché de l’immobilier sur l’exercice 2023 (neuf et ancien) a été peu porteur, la location est dans une situation tendue avec une demande très supérieure à l’offre et enfin le nombre de fermetures d’agences immobilières a drastiquement augmenté.
Pour ce qui est de l’exercice 2024, ce dernier a débuté de manière très aléatoire avec un bon premier trimestre, puis des mois d’avril et mai peu enthousiasmants.
A découvrir dans le prochain article : 2024 va-t-il changer la donne ?